Boulimie : comment choisir la thérapie qui convient le mieux ?

Trouver la meilleure thérapie pour un type de malade n’est pas chose facile, car de nombreux critères entre en jeux… La personnalité du boulimique, le type de boulimie, le milieu où il vit, les moyens financiers dont il dispose, son entourage…

Quel serait le meilleur moyen pour dompter les excès du moment où on a une crise de boulimie ?

Du moment où la réalité est devenue une douleur, il faut « casser la croute » autrement afin de surpasser les problèmes de boulimie. Il sera judicieux de ne pas manger beaucoup, néanmoins il faudra manger normalement. Et il faudrait aussi, remettre au goût du jour les protéines et les féculeux, en petites rations. Pour réussir ce challenge, la cocotte-minute sera un dispositif de première nécessité pour concocter précipitamment une alimentation naturelle et adaptée.

Les boulimiques témoignent sur la relaxation

La relaxation

« Je savais depuis longtemps que les crises de boulimie s’emparaient de moi quand je me sentais seule, abandonnée, quand un sentiment de vide m’envahissait avec une angoisse intense. Les gens autour de moi me conseillaient de faire du yoga ou de la sophrologie. Mais je me sentais mal à l’aise, rien que d’y penser. J’y suis quand même allée une fois, prenant mon courage à deux mains. Je n’habite pas mon corps. Je le fuis. Mais, petit à petit, j’ai pu l’apprivoiser. Aujourd’hui, je peux utiliser cette technique dès que je sens les tensions m’envahir. C’est très efficace et je pense que cela m’évite bien des crises ! ».

Se relaxer en peignant

« Quand je peins, c’est magique, mon esprit se libère, il y a comme un grand espace qui s’ouvre devant moi, une liberté qui n’est plus angoissante. J’ai l’impression de retrouver contact avec ce qui en moi est plein de vie. À l’atelier, je rigole souvent, d’un rire d’enfant. Je ris même toute seule et la thérapeute me sourit. Elle semble comprendre ce qui se passe en moi. Je sors enfin de ma coquille et je respire l’air pur. Mon imagination est de nouveau en marche et j’ai des projets d’avenir. Je n’ai plus ce nœud dans la gorge quand je dois parler à quelqu’un. II suffit que j’imagine que j’ai mon pinceau dans la main et je peux me permettre d’être moi-même ! ».

L’art-thérapie

Cette thérapie est parfois utilisée dans le milieu hospitalier pour soigner les troubles alimentaires car elle permet d’éveiller votre créativité et votre imagination et cela vous aide à sortir de comportements et de schémas que vous répétez sans cesse. Cela vous offre aussi la possibilité d’éprouver du plaisir. Les ateliers d’art-thérapie n’ont pas pour objectif de vous apprendre à peindre ou à danser. II s’agit plutôt d’un chemin pour aller à la découverte de vous-même. C’est aussi un moyen que vous pouvez utiliser par la suite pour vous détendre ou vous redynamiser, selon le besoin.

La thérapie de groupe

II est naturel d’être nerveux lorsque vous allez pour la première fois à une thérapie de groupe, tout comme lorsque vous consultez pour la première fois un psychologue. Souvenez-vous que tout ce qui est dit dans ces lieux est confidentiel, personne n’a le droit de le répéter une fois la séance terminée. C’est votre espace de liberté à vous. Les thérapeutes vous reçoivent parfois d’abord en individuel pour un premier contact. Cette séance préliminaire peut être gratuite. Le thérapeute en profite pour vous parler de son expérience, de sa façon de procéder, de l’organisation des groupes, des tarifs, du nombre de personnes qui y participent.

Vous pouvez poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit, c’est parfois plus facile pour vous que si vous étiez devant le groupe dans son entier. Certains thérapeutes vous orientent de leurs conseils, alors que d’autres vous proposent plutôt différents choix afin de vous laisser décider par vous-même. Si vous sentez, après quelques séances, que la méthode ou le groupe ne vous convient pas, vous pouvez essayer une autre thérapie. Mais sachez que, souvent, les débuts sont difficiles et qu’il est important de ne pas renoncer trop rapidement. Vous pouvez en parler avec votre thérapeute, cela pourra vous aider à avancer.